L'appel de la Terre Mère

Nous vivons des temps de sauts de conscience. On est en train de vivre une période de transition d'un niveau à un autre de la conscience humaine. C'est une époque d'un nouveau réveil de la conscience planétaire, une rencontre à un autre niveau, entre l'unité et l'holisme, le rationnel et la culturalité, le matériel et le spirituel, le mécanisme et la vitalité, après plus de 4 milles années de séparation et divorce avec le principe féminin de vie pour un monde patriarcal, vertical, uniformisé. Ce processus a commencé avec l'apparition des religions monothéistes (patriarcat d'Abraham il y a 5000 ans), inventé dans le monde sémite et ensuite consolidé en Grèce logocratique (il y a 2500 ans) avec le matérialisme rationnel et la doctrine civilisatrice, lesquels convergèrent en différentes maximes cathéchisantes et domestiquantes durant tout le processus, jusqu'à aujourd'hui en ses maximums sophismes : la modernité et la liberté. Celles-ci sont actuellement les plus grandes formes de mythification à travers le développement et le marché libre (idolâtrie de marché).

Avant cette époque de dissociation avec les lois de la nature, tous les peuples de la Terre Mère étaient naturels et les cultures enracinées aux traditions paritaires : solaires et lunaires de structure matricielle, horizontale et complémentaire. Petit à petit, avec l'automatisation du patriarcalisme, elles se sont transformées en civilisation, un fait qui impliquait « l'acte supérieur de l'homme » de s'éloigner de la nature et de ses cycles vitaux, sous prétexte qu'ils représentaient l'état « sauvage et primitif de la vie » (nature et homme), comme le disait Socrate il y a 2500 ans. Les communautés ancestrales qui étaient régies par la marque astronomique et par les lois cosmiques et naturelles (vitalisme) progressivement furent « mortifiées » en différentes branches : depuis la philosophie du dialogue rationnel, la science mécaniste, la relation quantifiable, le réductionnisme, la séparation, la liberté, la démocratie, jusqu'à sa cupide maxime du colonialisme civilisateur : la société virtuelle myope et anorexique, de nos jours.

La sagesse des peuples ancestraux, exprimée dans la société et système de vie de l'agriculture ou culture de la terre (vitalisme), qui gardait l'harmonie et l´équilibre avec le Tout « en interrelation», s'est transformée en une science prédatrice et élitiste à travers l'instrumentalisation et le paganisme, qui émergea consubstantiel à l'existence même de l'être humain, pour terminer en étant opaque à l'émergence des religions institutionnelles, canoniques et hiérarchiques. Avant cette époque contre-nature, il n'y avait pas de livres sacrés, ni églises, commandements, maîtres ascensionnés, prophètes choisis, et rien non plus d'un système orthodoxe ni dogmatique établit en relation avec le sacré. Chaque peuple vivait en intime relation avec les cycles vitaux du cosmos et de la mère terre, eux-mêmes considérés comme l'expression de la divinité en soi-même. Ce cosmos sacré (champs interrelationné) servait de guide et d'exemple pour le partage humain : la communauté était une prolongation sociale des différents niveaux systémiques de la vie en sa totalité (écosystème).

Dans le monde judéo-chrétien, c'est Moïse qui déclara symboliquement sur le mont Sinaï l'idée d'un dieu punitif, omniscient, absolu, transcendant, et depuis son siège dans un ciel parfait, séparé des êtres humains et de toute l'existence infinie. Tout cela après avoir expulsé Adam et Eve, les premiers humains d'un paradis immatériel, fait sur mesure. Autrement dit, c'était l'acte d'expulsion de la nature, c'est-à-dire de la vie pour un monde surnaturel par Dieu lui-même. De l'hommage, la reconnaissance et le partage de Dieu dans la vie naturelle et quotidienne des êtres humains, on est passé à un acte représentatif d'un dieu de l'au-delà. Le fait d'honorer Dieu dans toute l'existence, on est passé au culte et adoration exclusive de l'homme : d'abord des Patriarches, puis des monarques ... jusqu'à aujourd'hui à la déification des hommes les plus riches, des politiciens, des stars du sport et du spectacle. En fin de compte, ce fut l'acte d'abandon de la sacralité de la nature et de toute la vie dans son ensemble, pour l'idolâtrie de l'homme (androlatríe).

Dans le monde grec classique, Platon, après avoir déclaré frénétiquement l'état inferieur de la femme, parallèlement il l'a fait avec la sexualité et la nature, puisque ces dernières sont dans un état primitif (légende historique patriarcal du péché originel depuis Abraham). Déclarant de cette façon la séparation et rupture entre l'homme et la nature, entre l'homme et la femme, entre l'homme et la sexualité. Décrétant ainsi l'infériorité de la femme-sexualité-nature et la supériorité de l'homme, entre toutes les formes de vie. Depuis, il existe une large liste d'opposants à la femme-sexualité-nature (Eve-serpent) : Descartes : l'homme est le « chef de famille et le seigneur » de la nature ; Bacon : torturer la nature jusqu'à lui enlever tous ses mystères, comme le faisait le Saint office de la inquisition avec ses détenus pour les faire révéler leurs derniers secrets. Tant et si bien que Luther comme Calvin pensaient que la femme était à l'homme. Selon leur propos « les femmes par nature (cela est, par la loi naturelle de Dieux) naissent pour obéir, parce que tous les hommes sages ont toujours refusés le gouvernement des femmes, comme une monstruosité contre-nature ». Sans oublier la Bible, qui dans la Genèse dit « Soyez féconds et multipliez-vous, et remplissez la terre et en la soumettant, vous dominerez les poissons et les oiseaux du ciel, et de tout animal qui rampe sur terre ».

Le dogme religieux et le dogme politique, produits des restes des esprits démembrés de la nature, se rencontreront et s'unifieront peu à peu en Asie Mineure, lieu qui s'est converti au sein, de ce qu'on connait jusqu'à aujourd'hui comme « la civilisation occidentale ». Surgit officiellement du monde sémite-grec-latin il y a deux milles ans, et imposé progressivement au monde, à feu et à sang, au nom de la croix et des rois, jusqu'à nos jours.

Système totalement aux antipodes à celui des « cosmunautés » ancestrales ou culturelles de toute la Terre Mère, remplies d'archétypes solaires et lunaires, respectueuses de la parité, réciprocité et complémentarité des opposés, des principes de « communauté » et diversité humaine et naturelle et, de la recherche de l'équilibre en mouvement (vitalisme). Principes qui une fois altérés, ridiculisés et discutés, ont servi de base à la construction de sempiternelle « idées de l'homme dans le monde », c'est-à-dire, de vaines idéologies (politiques-cosmovisions), les mêmes qui ont légitimé les guerres de conquête, en commençant par le même occident et ensuite dans le monde entier.

Les latins seront chargés d'imposer leurs religions et idéologies androcentristes avec l'épée et la Bible dans toute l'Europe, sous la tutelle du Pape Saint Grégoire le grand. Celui-ci, au moment de l'évangélisation d'Angleterre signalait ceci : « ça ne sert à rien de détruire les temples qui ont des idoles sinon détruire seulement les idoles qu'il y a dans les temples. Quand ces gens verront que nous ne détruisons pas leurs temples, ils chasseront l'erreur de leur cœur et connaîtront et adoreront le vrai Dieu, en venant se recueillir de façon naturelle dans les lieux appropriés.

De même, se seront les européens, en suivant le même exemple de ce qu'ils ont fait avec eux, qui s'imposèrent en Amérique o en Amaruka, comme l'appelait les peuples ancestraux de ce continent.

C'est ce que feront les portugais, hollandais, français et anglais en Afrique et Asie, durant les 500 ans de colonisation civilisatrice sanguinaire pour « les peuples sauvages des tropiques ». En Asie, ils effacèrent aussi les traditions ancestrales avec le processus de colonisation économique et civilisation politique, spécialement en Inde, en Chine et au Japon. Aujourd'hui il reste la tradition ancestrale de la Culture de la Vie (Ayurveda en sanscrit) dans quelques « Cosmunautés » bien enracinées, mais dans la majorité d'entre elles, le processus d'extermination ou de disparition a déjà commencé, pour le post-modernisme et le développement.

C'est de cette manière, que s'est imposé le monde sémite-helléniste au « monde occidental » ou premier monde comme on l'appelle aujourd'hui, et depuis le monde globalisé et uniformisé par le patriarcat, le monothéisme, le rationalisme et la compétition, a progressé, s'est développé et s'est perfectionné durant ces 2000 ans. Annulant ainsi toutes les formes de courants spirituels primordiaux, comme ils existèrent avant dans les cultures agricoles (Tautologie), pourtant « cultes et cultus» de toute Gaia o Terre Mère ou Grande Matrice. (Ce dernier mot, dans l'antiquité classique a été utilisé pour faire référence à la terre de naissance et le sentiment, et maintenant, on l'utilise en contraposition à la patrie et à sa surcharge patriarcale).

Depuis plus de deux milles ans de l'expérience civilisatrice et de sa science téléologique basée sur l'empirique, c'est-à-dire, sur le matérialisme mécanique et dogmatique, l'humanité à le choix de reprendre le chemin des cultures antiques de la sagesse cosmique et relationnelle et continuer de tisser la route des peuples qui réussiront à atteindre un niveau de coexistence harmonique (vitalisme) avec leur entourage et avec eux-mêmes. Maintenant, c'est notre devoir de stimuler son niveau, on irait même jusqu'à dire que c'est de notre responsabilité de faire le saut pour atteindre l'équilibre ou l'harmonie sociale en correspondance et synchronicité avec l'écosystème naturel, comme les peuples sages.

Ceci est le destin et mystère de la vie pour les êtres humains, individuellement et collectivement, l'être capable de s'ouvrir chaque fois un peu plus à l'intelligence cosmique sacrée, pour se réveiller dans une conscience totale-intégrative-systémique-holistique (vitalisme).

Les anciens sages de cette époque disent que nous sommes en train de vivre une « période critique » où l'humanité a l'opportunité de faire le saut ou non, à un autre état spirituel ou de conscience. Les guides ancestraux parleront toujours que durant ces temps, se produira un réveil spirituel mondial d'une nouvelle conscience. Conception totalement distincte des visions catastrophiques et apocalyptiques qu'on veut nous vendre à la télévision ou dans les supermarchés ; au contraire toutes les « prophéties » et symbolismes cycliques des peuples primordiaux se sont accomplis dans tous les coins de la planète.

En ce moment, tout semble chaotique et désaligné, comme tout réveil brusque, jusqu'à prendre petit à petit un rythme normal et « naturel ». Mais il existe un risque que, d'un côté le monde matériel-réductionniste qui maintient le pouvoir économique, politique et religieux termine en superposant une période de plus. De l'autre côté, le mouvement de conscience, culture, spirituel actuel, qui est imprégné par l'idéalisme et le messianisme romantique, infecté et affecté par les partis, sectes et nouvelles religions, termine encore une fois attrapé dans le « délirium mystique ». La majorité du mouvement « new Age » et autres types de spiritualité et culture « light », qui disent rejoindre et suivre la spiritualité et philosophie ancestrale, sont dans le fond, des nouveaux dogmes religieux et politiques avec des nuances commerciales et du marketing post-moderne.

Dans ce contexte, nous croyons qu'il est important d'établir une rupture claire entre la science matérialiste-mécaniste-rationaliste, avec la sagesse ancestrale et la moderne science quantique et relativiste. Ces sciences, en dernière instance, ont validé et confirmé les savoirs des peuples de conscience cosmique ou vitalisme. Et de la même façon, il faut distinguer religion de la spiritualité. Dans les deux cas, il doit y avoir un objectif clair, dans une ambiance détendue et progressive pour prendre le chemin sacré dessiné par les peuples de conscience intégrale (cultures ou peuples vitalistes), chemin totalement opposé à celui des sociétés mécanistes et matérialistes (civilisations et peuples anthropocentristes).

Nous devons défendre une nouvelle science guidée et structurée par les principes naturels millénaires, c'est-à-dire, une technique et une technologie qui respectent les lois de la nature. Les cultures ancestrales ou peuples de conscience ont créé une série de « technologies », spécialement agricoles, architecturales et astronomiques, qui procurent un partage avec les lois de la nature et du cosmos (bio-cosmicité).

Nous adoptons aussi une spiritualité active, éloignée de toute forme de sectarisme, bureaucratie et dogmatisme, qui ne suit pas un personnage appelé leader spirituel ou maître ascensionné, puisque Horus, Jésus, Bouddha, Mahomet, Rama, Krishna, Lao Tsé, Confucius, Mitra, Zoroastre......ne représentent que des allégories et métaphores originaires et communes à la tradition solaire. De la même manière : Isis, Ishtar, Lilith, Ixchel, Aphrodite, représentantes d'une ancienne sagesse lunaire, qui est reléguée aujourd'hui.

Après l'expérience et l'échec de deux milles ans de système civilisateur basé sur le monarchique-monothéiste, nous sentons que nous devons continuer avec les lignes solaires et lunaires, établies et vécues durant environ 8000 ans minimum d'existence dans le monde entier, depuis l'apparition de l'agriculture et de son système de coexistence intégrale. Le vitalisme. Nous croyons que nous devons défendre une science et spiritualité, depuis une conscience guidée par les lois de la complémentarité des quatre sources de vie (tawantin), qui constituent un ensemble harmonieux quand il y a toute la diversité et les similitudes de cette vie.

Marcher - alors - avec les maîtres et maîtresses sages de la Grande Matrice, qui disaient : nous préférons suivre la nature parce que l'homme est toujours amené à se tromper. Dans ce sens, nous voyons qu'une nouvelle humanité est en train de se former, avec des marcheurs de toutes les couleurs et formes d'expression de la planète. Pour eux, il est important que chaque être humain né dans un lieu géographique de Gaia, se reconnaisse et s'assume comme le fils de chaque terre particulière, et non pas de continuer à se sentir déraciner (« métisse ») parce qu'il a des ancêtres africains, européens, asiatiques ou indo-américains. Ou que les « indigènes » ou natifs d'une région- qui est le signifié de ce terme- ne se croient les seules héritiers d'une tradition. Puisque la tradition solaire et lunaire correspond à tous les fils de l'Alma Mater Terre, même s'ils ont des formes singulières et locales. Et elle n'appartient à aucun peuple, supérieur ou délégué, ou encore « élu » par Dieux pour gouverner ou diriger cette planète.

La langue Kichwa a surgit seulement dans les Andes, le chinois dans un lointain Est, le latin autour de la méditerranée, le tsafiqui dans les terres équatoriales. Si bien, nous sommes tous des êtres humains et nous sommes tous frères (animaux et plantes inclus), chaque région a sa singularité qu'on ne peut pas trouver dans d'autres endroits. Ainsi, chaque peuple ancestral dans la position géographique qu'il occupe, établit une architecture, une alimentation, une culture spécifique avec sa manière particulière, mais son essence est toujours en relation avec les marques cosmiques : solaires, lunaires et celles de la constellation.

Dans cette perspective, nous sentons et pensons (co-raisonnement) que nous devons reprendre ces principes de vie, pour recréer des "cosmunautés » actives qui récupèrent les traditions millénaires des peuples primordiaux de chaque région de la planète, pour les réaffirmer, les consolider et les projeter dans ces temps de réajustement. Ça ne fait rien si sa couleur est rouge, jaune, noire ou celle de l'arc-en-ciel ; ce qui est important c'est de créer des relations avec les spécificités de la position géographique dans laquelle on vit, et se sentir en « cosmunion » (communion cosmique) avec la conscience primordiale. Nous ne croyons pas ni en les frontières ni dans le nationalisme à outrance, mais nous ne tomberons pas pour autant dans le jeu de la uniformisation (globalisation) et le monothéisme, pour former un être humain commun et courant, plat, sans mémoire et sans tradition ancestrale (post-modernisme). Nous croyons que pour qu'il y ait une totalité (no : globalisation) il doit y avoir une singularité, sinon tout serait utopie, illusion. C'est un hybride (syncrétisme) sans aucun sens et à la fin il se décompose et se pourri comme toute mauvaise combinaison, c'est ce qui est en train de se passer avec les mouvements religieux, politiques, artistiques de ces temps.

Nous considérons que le point initial, le vecteur est de se reconnaître dans une filiation naturelle-culturelle primordiale, pour ensuite assimiler les filiations locales, régionales, et cosmiques. Simplement marcher en faisant cosmunauté dans le quotidien, pour que disparaisse toute forme de racisme, ethnocentrisme, androcentristes, anatopisme, libéralisme, consommation, développement. Tous ces modes imaginaires globalisés et arrogants, qui ont amené à la débâcle de l'humanité, spécialement dans les derniers 500 ans.

Nous apprécions ce retour au sauvage, au primitif et non-civilisé qu'est l'ancestral, le primordial, la féminité et le naturel. La renaissance de la nature, permettra de construire une société et un monde où se rétablissent l'harmonie et l'équilibre, comme la suprême forme de vie sage et pleine : Sumak Kawsay (vitalisme andin). Nous lançons un appel au réveil de chaque région, à l'esprit ou énergie du lieu, de chaque espace/temps, représentés depuis des siècles par les nations ancestrales (spécialement celles d'Europe), à celles qu'ils prétendirent annihiler et avec elles, effacer sa tradition ; c'est pour cela que nous sommes de nouveau ici, pour continuer à les faire vibrer. Nous sommes nos propres grands-pères qui sommes revenus : proverbe andin.

Il n'y a rien à inventer, ni à attendre: ni sociétés ni mondes futurs utopiques ou idéaux. Nos grands-pères et grands-mères ont mis en lumière que le mystère de l'être humain est de réapprendre à vivre avec les lois de l'harmonie et de l'équilibre dynamique de la nature, et que le rôle de la vie est d'entrer en elle chaque fois un peu plus. Nous proposons de reprendre cette tâche oubliée pendant plus de deux milles ans et approfondir plus ce chemin initiatique jusqu'à récupérer le niveau intériorisé par nos grands-pères et donner un saut quantique total. Nous ne souhaitons pas revenir dans le passé, sinon reprendre le présent, en marchant avec le guide et l'expérience du passé, pour vivre intensément, ici et maintenant, avec et dans cette humanité.

On en a assez de "grands hommes », dirigeants, martyrs, idéologues, théoriciens, politiciens messianiques et sauveurs, qui de temps en temps créent un dogme et ensuite disparaissent comme un éclair, deviennent une « mode » qui est remplacée par une autre un peu plus éblouissante. Les lois de la nature et de l'esprit sont immuables et infinies, elles n'évoluent pas, ni progressent, elles tournent seulement autour de nos yeux et de nos oreilles, nous attachent à la terre et nous élèvent jusqu'au ciel. Pourquoi continuer à donner plus d'opportunité à la schizophrénie séparatiste du rationalisme, quand la vérité holistique est cachée dans l'air que nous respirons et continue d'apparaître en toutes époques et tous lieux où réside l'homme. C'est naïf de penser que ceux qui nous ont amené à la crise écologique et sociale que nous sommes en train de vivre, vont résoudre eux-mêmes ce qu'ils ont provoqué.

Comme disait Einstein "Aucun problème ne peut être résolu avec le même niveau que celui qui l'a créé ». Ils ne vont jamais le faire, ça serait aller contre ses prémisses fonctionnelles et la raison et « sans raison » de son existence. Les créateurs du modèle civilisateur ne peuvent pas se détruire eux-mêmes, ça serait un suicide et cela ne peut pas se passer tant que ce système continu à leur convenir et tant qu'ils peuvent en tirer profit. Comment vont-ils résoudre les problèmes qu'eux-mêmes ont contribué à créer ? Comment vont-ils changer la société, ceux-là mêmes qui estiment les qualités du « libre » jeu du marché épiphanique et en contrepartie soutiennent qu'il faut « contrôler et dominer »

La nature et les travailleurs, qui sont en réalité les sources de leur richesse. La liberté est pour le marché, le contrôle est pour la nature et les travailleurs.

L'unique réalité, de tous les temps et lieux, est que nous avons tous faim, sommeil, froid, peur, nous sentons tous la joie, l'amour.....et seulement les lois sociales cosmunautaires qui s'exercent en symbiose et en synchronie consciente avec l'existence sont nos meilleurs guides. Toutes les autres théories sont des inventions de l'Ego humain, de l'anxiété, des délires et névroses de chaque inventeur. Théories qui plus elles sont éloignées des modèles et catégories de la nature et du cosmos, plus elles se trouvent éloignées de la réalité et au contraire, plus elles sont proches de la misère humaine, de la souffrance, de la douleur de la planète et de ses marcheurs. Et vice et versa, celui qui se rapproche plus de la nature, et qui se rend compte que le sacré et le naturel sont à l'intérieur de lui et non pas à l'extérieur, ceux -ci sont plus proches du profond, du sublime, de l'évidence spirituelle (vitalisme).

Ainsi l'ont dit toutes les cosmunautés et êtres sages en tous les lieux et en toutes les époques de l'humanité. Il n'y a rien de neuf sous le père soleil, seulement les autoproclamés illuminés, les catéchistes pyramidalistes qui vont diffuser chaque fois de "nouvelles vérités », qui sont seulement de nouveaux mensonges pour une nouvelle illusion par les thaumaturges de toujours.

La vérité cosmique est la vérité de la vie, et les peuples solaires et lunaires l'ont vécu pendant de nombreux siècles, et elle existe dans les gènes et dans la mémoire spirituelle-corporelle de chacun de nous. Seulement nous devons la réveiller et la réactiver pour la vivre dans nos chemins respectifs. Se souvenir de ce que nous savons est la clef, parce que nous portons en nous l'intelligence et le sentiment de la nature, du cosmos, de l'amour, du grand esprit, qui sont des manifestations de la même chose, en différents états et présentations (champs d'interrelations et expansion totale de la conscience).

Tout est parfaitement comme il doit être, et non pas comme certains hommes voudraient que ce soit pour leur propre bénéfice. La vie est faite ainsi et nous n'avons pas besoin de « transformer le monde » il nous reste seulement à réapprendre à vivre avec le sacré et aimer la vie qu'on nous a donné, en suivant les lois et mystères de sa cyclique et infinie manifestation.

Milles et milles reviendront Tupak Amaru

Je reviendrais et je serais des millions Tupaq Katari

L'humanité vit à crédit

Dans les huit premiers mois de 2017 les ressources de la planète pour l'année en cours ont déjà été épuisées. Donc, les quatre prochains mois, les humains vivrons « à crédit » selon le rapport de l'organisation Global Footprint Network qui est chargée de mesurer le moment où viendra la journée mondiale du Découvert Ecologique ou de la Surcapacité de la Terre. Depuis le 2 août, les êtres humains commenceront à consommer les réserves que la Terre gardait pour le futur. A ce rythme, il sera nécessaire d'avoir 1.7 planète pour pouvoir satisfaire la demande. Selon le Fond Mondial pour la Nature (WWF pour les initiales en anglais) chaque année ce jour arrive toujours de plus en plus tôt. Il y a 50 ans, il est arrivé la dernière semaine de décembre et, en comparaison avec 2007, cette fois-ci, il est arrivé 13 jours avant. Pour calculer cette date, on utilise la mesure de l'empreinte écologique. Si la demande des personnes sur la nature dépasse la bio capacité de la terre, on produit un déficit. Les raisons pour lesquelles les humains consomment chaque fois plus vite les ressources sont à mettre en relation avec la pêche indiscriminée, la déforestation et l'émission de gazes. La tasse de croissance de la population est chaque jour plus haute mais les ressources sont limitées. A la fin des années 60, des projections ont été faites et qui suggéraient qu'on mettre des limites à la croissance. Malheureusement, ces limitations n'ont pas été fixées, puisqu'à ce moment-là, on avançait l'idée que la technologie pourrait se substituer aux ressources, mais on a démontré ensuite que ce n'était pas possible. La population a augmenté plus de ce que l'on espérait et cela implique un surplus de demande d'énergie, d'eau, sols et aliments. Selon l'Organisation des Nations Unies, la population actuelle est de 7 400 millions d'habitants, et actuellement chaque personne dans le monde dispose à peine 285 mètres cubes d'eau douce. Pour cela, il est nécessaire de recycler l'eau comme à Singapour, où on est arrivé à purifier l'eau des caniveaux pour qu'elle soit réutilisée. C'est un appel à l'attention de tous sur la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour réduire l'empreinte écologique avec de meilleures habitudes de consommation et de production. En Equateur, il existe un superavit, c'est-à-dire que durant une année, on ne consomme pas toutes les ressources disponibles. C'est un des rares pays qui permet que la situation à échelle globale puisse s'équilibrer encore sur le court terme. Selon Global Footprint, si on prend en compte seulement l'Equateur, la journée du Découvert de la Terre arriverait le 16 novembre 2017, pour cette année. Si on calculait cette même journée pour le Luxembourg, le Qatar ou les Etats Unis, elle arriverait en février, mars.

Les champions de la surconsommation 

Tous les humains ne portent pas la même responsabilité face à la situation actuelle, les pays industrialisés consomment et polluent bien davantage que les pays en voie de développement. À ce chapitre, les Canadiens font piètre figure : si le reste de l'humanité vivait comme eux, il faudrait 5,13 planètes pour tenir le coup, un résultat qui lui confère la cinquième place, devant les États-Unis, au classement des cancres de la consommation. Ce résultat est aussi nettement supérieur à ceux enregistrés dans quantité de pays industrialisés, comme le Japon (2,9 planètes), l'Allemagne (3,2), voire la France et le Royaume-Uni (3). L'Érythrée (0,3), le Burundi et Haïti (0,4) sont les pays qui gaspillent le moins de ressources. À défaut de se stabiliser, le rythme de progression de cette mesure de la surconsommation a ralenti quelque peu au cours des dernières années, indiquent les ONG. Cela s'explique notamment par le fait que les émissions de CO2, un gaz à effet de serre, n'ont pas augmenté au cours des trois dernières années. Or, les gaz à effet de serre comptent pour 60 % de l'empreinte écologique de l'humanité.« Cela peut s'expliquer par le développement important des énergies renouvelables dans l'électricité », indiquent le Global Footprint Network et le WWF, qui y voient des « signes encourageants » montrant qu'« il est possible de renverser la tendance ».La méthode de calcul utilisée pour établir le « jour du dépassement » est critiquée depuis de nombreuses années par des scientifiques, qui soulignent ses imperfections, notamment en matière de calcul de l'empreinte écologique de l'homme. Comme tous les indicateurs agrégés, il pâtit de limites : c'est également le cas du produit intérieur brut, relativise Dominique Bourg, philosophe et enseignant à l'Université de Lausanne, dans Le Monde. « Cela ne délégitime pas pour autant l'empreinte écologique : c'est un instrument pédagogique qui montre des tendances, à savoir que nous vivons au-dessus de nos moyens, et qui peut guider les gens vers le changement. »
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